Conseil communal du 26 octobre 2017

Publié le 2 novembre 2017
Rédigé par 
virton

Après le « coup de tonnerre » au sein de la majorité, au menu du Conseil, entre autres choses : Plaines de vacances trop chères, Convention des Maires oubliée mais de l’espoir pour une gestion « nature admise » des espaces verts communaux. Petit retour sur le conseil de ce jeudi dont vous trouverez l’ordre du jour complet sur le site internet de la commune

Débriefing -partiel et bien sûr partial- de la séance avec Christophe Gavroy (Annie avait malheureusement un empêchement). Un autre compte-rendu partiel a été fait notamment dans l’Avenir du Luxembourg de samedi 28 octobre 2017.

Un conseil communal qui a commencé dans une drôle d’ambiance, tensions et froids étant perceptibles entre membres du Collège (IC-cdh) et absence remarquée de la présidente du CPAS (cdh), actrice active du coup de tonnerre. Une ambiance qui s’est progressivement détendue en cours de conseil.

Point 2 – Accueil des primo-arrivantsDans le cadre de la convention de partenariat entre les centres régionaux d’intégration (CRILux) et la Commune, la commune mettra bien un local à la disposition pour la dispensation des cours. Une bonne nouvelle pour les intéressés et le CRILux

Point 5 – Rénovation du chauffage à la Maison des DominosC’est à l’occasion de points de ce genre que l’on peut mesurer le chemin qu’il reste à parcourir pour que la transition énergétique (isolation des bâtiments publics, utilisation rationnelle de l’énergie, abandon des énergies fossiles…) entre dans la tête et surtout la pratique de la majorité actuelle. Gardons cependant l’espoir pour le futur car outre le fait que les élections forceront le débat à ce propos, c’est un membre de la majorité, quoique un peu distant, Denis Lacave (cdh), qui est intervenu en premier lieu, faisant le lien, ce que Christophe n’a pas manqué de soutenir, avec la Convention des Maires à laquelle le Conseil communal de Virton s’était rallié le 3 décembre 2015. Rallié oui mais, comme on peut le lire dans la revue « Mouvement communal » de ce mois d’octobre 2017, la commune n’a à ce jour pas encore signé officiellement la Convention des Maires, ce qu’ignorait une partie du Collège (la partie non impliquée dans le coup de tonnerre, vous suivez?)…

Point 28 – Compte communal 2016
Dans le débat qui suivit l’interpellation de Sabine Gobert (PS) quant au peu d’utilisation de la ligne budgétaire d’aide aux jeunes étudiants (carte de train « campus » et kot), Christophe a eu l’occasion de faire remarquer que ce genre de budget de soutien -ici les étudiants- pouvait dépasser une approche purement économique et intégrer les indispensables visions sociale (facilitation de l’accès aux études supérieures) et environnementale (via le train). L’Échevin Wauthoz, tel Monsieur Jourdain découvrant qu’il prosait, se trouvait finalement ravi de contribuer à tant de choses à la fois sans le savoir.

Point 42 – Droits d’abattage – Exercices 2018 à 2019
Il s’avère que les prix doivent être ajustés à la hausse après 5 ans de statu quo. Difficile de le faire d’un coup sec. Pour Christophe, une stratégie commerciale s’impose pour éviter ce genre de fossé, impossible à combler rapidement, entre les tarifs du marché et ceux appliqués par l’abattoir communal. Sans doute serait-il judicieux d’aligner annuellement les prix sur ceux du marché.

Point 44 – Plaines de vacances – Exercices 2018 à 2019
Point d’achoppement quant au prix des plaines proposé soit 10 € par jour là où des communes voisines comme Musson par exemple demandent une participation de 10 € par semaine. Christophe a proposé de ramener la participation à 10 € par semaine, ce que la majorité a refusé. Le report du point a également été refusé. Seule concession : ne décider que pour 2018 et réétudier la question pour 2019.
Ne soyons pas dupes : 2018 est la dernière année de gestion de cette majorité (IC-cdh), le tarif ne sera toujours pas changé et l’éventuel abaissement engagera… la prochaine majorité. Encore une occasion manquée dans la politique sociale de la Ville de Virton.
Pourquoi donc Écolo plaide-t-il pour un tel abaissement de la contribution financière des familles aux plaines de vacances ? Tout d’abord, les plaines de vacances ne peuvent pas se gérer comme la taxe immondices soumise au coût-vérité (c’est-à-dire devant rapporter autant que les déchets coûtent). Les plaines de vacances, ce doit être une politique de l’enfance, un investissement pour l’avenir et une politique sociale. Elles n’ont donc aucune vocation à une quelconque rentabilité financière. La rentabilité des plaines de vacances, c’est l’absence de frein à la participation (financière ou de déplacement) de tous les enfants qui le souhaitent, c’est la qualité des animations proposées, c’est l’ambiance, la joie de vivre, la mixité des publics et la camaraderie que les enfants y trouvent. Et, nous le savons aussi, pour certains enfants ce sont les seuls espoirs de vacances. Voilà énormément de bénéfices justifiant un budget permettant de les atteindre, intégrant les questions de la localisation des activités, de l’acheminement des enfants chaque matin et de leur retour, de la diversité des activités, de l’alimentation des participants ou encore de la formation et de la rémunération des animateurs. Et oui, sachons-le, 10 € par jour et par enfant, 16 € pour 2 enfants et 20 € pour 3 enfants, c’est beaucoup pour certaines familles, c’est trop, même après intervention de certaines aides.
Aux plus cyniques, rappelons leur que les enfants sont ces futurs adultes qui auront notamment à gérer la politique à destination des aînés de demain, nous ! Juste retour des choses en somme…

Point déposé par Écolo – Gestion différenciée des espaces verts
Voir le texte du point déposé par Écolo, actualisé par rapport au point déposé le 5 octobre.
Souvenez-vous, lors du Conseil communal du 5 octobre, le vote n’avait pas eu lieu suite au rappel qu’une convention avait été votée en Conseil communal. Nous avons en effet retrouvé ce vote d’avril 2013 (voir cet extrait du PV du Conseil communal du 26 avril 2013) pour une convention de 24 mois mais force est de constater qu’elle n’a pas fait l’objet de suivi au niveau communal. Dommage car aujourd’hui Virton est dans le gruppetto, le dernier peloton, là où les atouts gaumais auraient dû faire de notre commune un lieu d’expérimentation idéal. En matière de cimetières, la presse ne cesse à présent de relater le virage historique en faveur de cimetières végétalisés grâce à l’interdiction prochaine du poison glyphosate.
Encore une fois, gardons le moral et espérons qu’une bonne réflexion de la majorité à propos de notre proposition permettra de trouver à nouveau l’unanimité pour un engagement ferme en faveur de la gestion différenciée des espaces verts. En tout cas ça bouge. Une visite de notre part au Pôle Gestion Différenciée de la Région wallonne a déjà permis de relancer le dialogue. Rendez-vous au Conseil communal de novembre.