Pour en finir avec les odeurs de la cellulose?

Publié le 18 mai 2018
Rédigé par 
roald.wyckmans

Rendez-vous est donné aux Virtonnais ce mardi 22 mai à 20h en la salle du conseil pour une réunion publique d’information et d’interpellation de Burgo. Enfin! Ne ratez pas l’occasion de venir ce soir, à l’invitation d’Annie Goffin, Conseillère Ecolo, et de l’Échevin de l’environnement pour la Commune, entendre le représentant de la société papetière, faire part de vos témoignages et poser vos questions/interpellations à propos des odeurs et des mesures à prendre, des rejets dans la Chiers malgré la station d’épuration autonome mais aussi des investissements envisagés par rapport aux nuisances (air, eau, bruit) ou pour la capacité de production.

Les nuisances (odeurs mais aussi rejets des eaux usées) ne datent pas d’hier. Elles sont d’ailleurs inhérentes à l’activité. Des évolutions avaient été observées mais depuis plus d’un an, chacun a pu constater une dégradation de la situation, ce qui n’a pas manqué de faire réagir les habitants les plus directement concernés de Rouvroy et de Virton.

Après avoir interpellé le Comité du Contrat de rivière Semois-Chiers et remarquant que le Collège ne mettait pas le point à l’ordre du jour malgré les appels au secours d’habitants, Annie a interpellé le Collège en Conseil communal le 5 octobre 2017 demandant -et obtenant- qu’une concertation soit organisée par le pouvoir communal avec des représentants de la population, des membres de la direction de Burgo et les élus. Ce fut rapidement fait à Rouvroy mais pas à Virton. La CLDR (Commission locale de développement rural) de Rouvroy s’était d’ailleurs déjà saisie de la question bien avant.

Rien ne bougeant, les conseillers Écolo ont à nouveau interpellé lors du Conseil communal du 8 mars dernier. Une décision fut prise de désigner l’Échevin et Annie Goffin pour organiser cette indispensable rencontre.

L’usine à pâte et à papier est une très grosse entreprise de la région. Installer une usine à papier « neuf » à proximité d’une de ses matières premières (le bois) a du sens mais cela ne peut pas se faire au détriment de la population vivant à proximité. Ne l’oublions pas, Burgo est une industrie IPPC c’est à dire « à fort potentiel de pollution ». Burgo est également une entreprise dite « Seveso » avec la prudence que cela implique. Burgo a une station d’épuration autonome, elle doit absolument jouer son rôle et les rejets doivent être supportables pour la rivière qui les reçoit, pour sa faune et pour sa flore. Burgo a pris des engagements dans le cadre du Contrat de rivière Semois-Chiers, ils doivent être respectés.

Pour lire ou télécharger le Contrat de rivières Semois-Chiers, suivez ce lien (attention si vous téléchargez, le document pèse 50M)