Après les attaques répétées et personnelles à son égard, depuis des mois, de la part d’un Conseiller de l’opposition, Annie Goffin a souhaité lui adresser un message lors du Conseil communal de ce 24 septembre. Le voici in extenso.

Monsieur Chalon,

Vous m’avez interpellée au dernier Conseil sur ce dossier « Cheval du vent ».

Et comme je comprends, vous voulez que ce soit moi qui réponde.

Nous vous avons répondu que c’était un problème exclusivement urbanistique.

Ces questions touchent une décision qui incombe au Collège uniquement.

Et vous connaissez, puisqu’elles sont publiques, les attributions de chaque échevin.

Vous avez à nouveau persisté dans un mail de cette semaine pour que je vous réponde personnellement. Je ne comprends pas cet acharnement que je vis comme une attaque personnelle. Et je ne suis pas d’ailleurs la seule victime de ces attaques dans ce débat.

Ceci n’a pas sa place dans nos débats communaux.

Monsieur Chalon, je vous répète ce que je vous ai dit le mois dernier. Ce projet est un beau projet et personnellement je reconnais toute la recherche de cette personne. Et je suis en phase avec cette vision qui met en avant la biodiversité, l’harmonie entre l’humain et l’animal, les expériences sensorielles que vont découvrir les enfants. Cela n’empêche pas qu’il soit nécessaire de modifier certaines choses, comme le relève le Parc naturel de Gaume.

Personne au collège ne met en cause sa qualité. Les raisons du refus sont techniques et urbanistiques et il n’y a que l’échevin de l’urbanisme qui puisse vous répondre car j’entends respecter les compétences de chacun.

Ce qui ne nous empêche pas de travailler au sein du collège de façon transversale. Chacun apportant son éclairage particulier.

Personnellement, Monsieur Chalon, j’ai un petit message pour vous. Je peux comprendre vos regrets, votre déception. Ce que je ne peux admettre, ce sont les attaques qui n’apportent rien de positif, ni de constructif. Et, dois-je vous le dire, la première personne qui est la victime de cette attitude, c’est vous-même.

J’ai l’espoir que nous retrouvions bientôt un climat fait d’échanges constructifs.

Merci de votre écoute.