Lors du Conseil Communal de Virton de novembre, la décision a été prise d’octroyer un subside à la zone de police, destiné à l’installation de quelques caméras au centre-ville, pour lutter contre les incivilités et augmenter la sécurité. Comme prévu dans la Déclaration de Politique Communale négociée à l’automne 2018, une évaluation est prévue après un an de fonctionnement.

Pour Ecolo, ce n’est là qu’un aspect de la sécurité et ce n’est pas la panacée. Il est important de faire de Virton une commune qui travaille à plusieurs niveaux pour protéger ses habitants et renforcer leur sentiment d’être en sécurité.

Les mesures possibles touchent plein d’aspects de l’aménagement de l’espace public et de la vie quotidienne. Soyons toutefois clairs: le risque zéro n’existe pas. Le devoir de l’autorité publique est de permettre à chacun de mener une vie d’humain libre, donc sûre.

Se sentir en sécurité, c’est ce qui permet, par exemple, de circuler en toute quiétude d’un village ou d’un quartier à l’autre, de rendre visite aux voisins et amis et de faire de nouvelles rencontres dans l’espace public. Bref, d’être en relation avec son environnement humain et naturel.

Se sentir en sécurité, c’est aussi, par exemple :
  • Voir naître progressivement des voies plus adaptées à la circulation des piétons et des vélos
  • Vivre dans une commune sensible à la qualité de l’air, renforcée par l’augmentation de la biodiversité et des plantations d’arbres et de haies
  • Pouvoir compter sur des voies lentes sécurisées et des aménagements qui adaptent les vitesses de circulation des véhicules et protégent les quartiers
  • Disposer d’un éclairage public adapté, permettant une circulation sans trou noir
  • Voir diminuer progressivement les chancres et les immeubles abandonnés
  • Signaler sur « Betterstreet », la plate-forme sur laquelle tout habitant ou passant peut signaler tout problème de voirie, tout dépôt sauvage d’immondices ou tout problème à prendre en charge rapidement dans l’espace public
  • Pouvoir rencontrer, dès l’aboutissement du projet, le cantonnier qui travaillera régulièrement dans un village ou un quartier dédié de la commune
  • Connaître son agent de quartier et pouvoir le contacter en cas de besoin
  • Pouvoir disposer d’espaces verts, et des espaces de jeux sécurisés et entretenus
  • Compter sur une commune à l’écoute des habitants, de leurs difficultés avec la volonté de mettre en place une politique d’attention et de médiation.

Photo de A different perspective