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Jean
Bruyère
Psychothérapeute et psychologue clinicien, ancien directeur de PMS, Président du CPAS de Virton. • Bleid
« La grandeur d'une société se mesure à la manière dont elle traite ses membres les plus vulnérables. (Mahatma Gandhi) »
"Je m'appelle Sarah, j'ai 19 ans et demi, et je suis en dernière année de secondaire. Franchement, les choses ne se passent pas comme je l'avais imaginé. Avant, je vivais avec ma mère, mais elle a perdu son travail l'année dernière, et avec toutes les factures qu'on n'arrivait plus à payer, on s'est fait expulser. C'était vraiment dur à vivre. Ma mère habite maintenant chez une amie, mais moi, j’ai dû trouver une solution, parce que je veux rester près de l’école.
Ça fait des semaines que je cherche un logement, mais c'est super compliqué. Même les petites chambres en colocation, c’est cher, et, sans garant, c'est presque impossible. Je me sens un peu coincée, sans un job, je peux pas vraiment payer un loyer ou m'acheter à manger. J'ai postulé dans plusieurs endroits mais, sans expérience, c'est pas évident. J'ai essayé dans des cafés, des magasins, mais souvent les horaires ne sont pas compatibles avec mes cours. C’est vraiment dur à gérer.
Tout ça arrive d'un coup, et je me retrouve à devoir tout gérer toute seule. J'essaie de rester motivée, mais c’est compliqué. Heureusement, j’ai des amis, mais je ne veux pas non plus toujours dépendre d'eux. Mon but, c’est de finir mes études, c’est tout ce qui compte pour l’instant.”
Elle s’appelle Sarah. Elle est étudiante. Elle n'a pas de logement, sa mère non plus. Elle veut juste terminer ses études.
La vie de Sarah est loin d’être un exemple unique et il est indispensable de rendre les procédures plus souples pour que :
1) Sarah sache qu’elle a droit à de l’aide du CPAS.
2) Sarah puisse y accéder de façon souple et agréable.
Il faut faire en sorte que les étudiants puissent faire leur métier d’étudiant dans des conditions acceptables avec un toit, de la chaleur, de quoi se nourrir, se vêtir et avoir accès à la technologie indispensable aujourd’hui pour étudier.
Petit exemple parmi tant d’autres pour que se réalise la vision des écolos qui est de penser que la solidarité est une économie pour la société.
Ça fait des semaines que je cherche un logement, mais c'est super compliqué. Même les petites chambres en colocation, c’est cher, et, sans garant, c'est presque impossible. Je me sens un peu coincée, sans un job, je peux pas vraiment payer un loyer ou m'acheter à manger. J'ai postulé dans plusieurs endroits mais, sans expérience, c'est pas évident. J'ai essayé dans des cafés, des magasins, mais souvent les horaires ne sont pas compatibles avec mes cours. C’est vraiment dur à gérer.
Tout ça arrive d'un coup, et je me retrouve à devoir tout gérer toute seule. J'essaie de rester motivée, mais c’est compliqué. Heureusement, j’ai des amis, mais je ne veux pas non plus toujours dépendre d'eux. Mon but, c’est de finir mes études, c’est tout ce qui compte pour l’instant.”
Elle s’appelle Sarah. Elle est étudiante. Elle n'a pas de logement, sa mère non plus. Elle veut juste terminer ses études.
La vie de Sarah est loin d’être un exemple unique et il est indispensable de rendre les procédures plus souples pour que :
1) Sarah sache qu’elle a droit à de l’aide du CPAS.
2) Sarah puisse y accéder de façon souple et agréable.
Il faut faire en sorte que les étudiants puissent faire leur métier d’étudiant dans des conditions acceptables avec un toit, de la chaleur, de quoi se nourrir, se vêtir et avoir accès à la technologie indispensable aujourd’hui pour étudier.
Petit exemple parmi tant d’autres pour que se réalise la vision des écolos qui est de penser que la solidarité est une économie pour la société.