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Une commune ouverte, facilitatrice et partenariale!

« La commune » ne peut pas tout faire tout le temps pour tout le monde. Cependant, elle se doit d’être ouverte et de saisir toutes les occasions de soutenir d’une façon ou d’une autre les initiatives positives émanant de groupes organisés ou d’habitants et s’adressant au public. Beaucoup de choses sont possibles, à condition de s’appuyer sur des associations ou groupes existant.

La posture de la commune doit être ouverte, facilitatrice et partenariale vis-à-vis des initiatives associatives ou entrepreneuriales créatives et innovantes (économie du partage, économie de la fonctionnalité, production locale, gouvernance coopérative et horizontale, etc.).

Communiquer avec les habitantes et les habitants

L’engagement d’un agent dédié à la communication, le renouvellement du site internet ou encore l’installation du e-guichet permettant de faire beaucoup d’actes administratifs via le site sont des améliorations significatives dans la relation commune-habitants.

Nous sommes encore au milieu du gué vers une administration attentive à tous les publics et toutes les situations. En particulier, penser que le tout-numérique soit une solution serait une erreur d’appréciation (voir chapitre numérique).

Dans nombre de situations ou de questions particulières, rien ne remplacera jamais le contact direct avec les habitants, que ce soit à la mairie ou en rue avec le cantonnier (voir par ailleurs) ou l’agent de quartier. Cela exige, notamment, une attention à l’adéquation des horaires des services.

  • Pour un bulletin communal dans les boîtes aux lettres : contrairement au site internet, il entre chez vous, contrairement aux réseaux sociaux, il perdure. Le bulletin communal de demain ne sera pas celui d’hier. Il sera une référence commune. Il orientera les habitants vers les services mis à leur disposition, il informera des projets et chantiers à venir ou en cours, il informera des événements culturels, sportifs et politiques importants, il permettra de vivre sans obligation de fréquenter les réseaux, il refera du « commun » et, bien sûr, ne sera à la gloire de personne.
  • Pour des réunions annuelles des habitants par quartier ou village : rencontre, écoute, présentation des projets des habitants et de la commune, échanges, questions…
  • Pour une meilleure information des habitants concernant les travaux en cours ou à venir, plus nourrie, plus précise. A l’instar de l’annonce systématique des coupures d’eau, les riverains de travaux publics doivent pouvoir disposer d’une meilleure information précise à domicile avant et durant les travaux. La commune veillera à ce que le cahier des charges des entreprises à ce propos soit bien respecté.
  • Pour un panneau lumineux d’information (sans publicité). L’un ou l’autre panneau de ce type, sobre et efficace, pourrait être un plus pour des informations administratives générales (comme par exemple l’invitation aux non-belges à s’inscrire sur le registre des électeurs) et l’annonce des événements divers du jour (comme par exemple la collecte de sang par la Croix-Rouge)
  • Pour des documents officiels les plus lisibles, contextualisés et compréhensibles possibles. Factures d’eau, facture déchets…

Reconnaître les associations et les habitants comme des partenaires

Des habitants montrent chaque jour leur implication bénévole dans la vie de la cité, au sein d’associations ou dans leur quartier ou leur village. Ils contribuent au vivre-ensemble et pallient parfois au manque de ressources des pouvoirs publics.

Les associations jouent un rôle essentiel de maillage social. Elles font aussi « remonter » les besoins sociaux et sociétaux. Aujourd’hui certaines associations culturelles, caritatives, d’éducation ou encore sportives souffrent d’un manque de bénévoles tandis que la commune a perdu de son aisance financière (perte de précompte) et est confrontée aux défis du siècle (dérèglement climatique, vieillissement du patrimoine…). Un nouveau contrat de partenariat entre la commune (= nous tous) et les associations est à imaginer.

  • Création d’un échevinat du temps libre
  • Création de Conseils consultatifs visant de plus grandes synergies et collaborations entre acteurs d’un même secteur ou de secteurs différents ; instauration d’une journée des associations
  • Initiation de « conventions association-commune » déléguant certaines tâches d’entretien, d’animation ou d’organisation à des comités et autres associations de fait
  • Création d’une « plate-forme communale des associations »
  • Création d’un « BB », « Bureau du Bénévolat » où soient recensées toutes les demandes d’associations ou d’institutions en matière de bénévolat.
  • Soutien des associations locales sur les plans humain, financier et logistique
  • Promotion des actions et valorisation des associations ainsi que leurs bénévoles au travers de tous les moyens de communication et diffusion de la commune.