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Françoise
Humblet
Agronome, coordinatrice d'une épicerie locale en circuit-court et d'économie sociale • Saint-Mard
« « Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant. » – Paulo Coelho... et tant qu'à faire, allons-y ensemble et avec le sourire !! »
En ce qui concerne l’alimentation : actuellement, dans notre région, nous avons accès à une gamme incroyable de nourriture. Chacun a la liberté de choisir (pour peu qu’il n’ait pas des revenus trop faibles) de manger local, bio et de saison ou d’opter pour les produits qui débordent des rayons du supermarché.
Je pense que cette situation de surabondance est très fragile au regard des changements en cours (climat, biodiversité…).
C’est pourquoi au niveau des instances européennes, nationales ou même communales nous ne pouvons pas nous permettre de penser que tout va bien et que de toute façon le ‘Marché’ s’occupera de remplir nos estomacs.
Il faut dès à présent préparer l’avenir, en encourageant la production et la consommation d’aliments locaux de qualité et en privilégiant des pratiques solidaires respectueuses de la nature et des hommes.
Dans ce sens, au niveau communal, de nombreuses choses doivent être poursuivies et amplifiées :
* Être à l’écoute des acteurs « de la fourche à la fourchette » : les producteurs, artisans, commerçants de notre territoire ont de l’expérience, des idées et des besoins. Consultons-les!
*Favoriser les productions et les outils locaux : modifier les cahiers des charges pour mieux approvisionner les cuisines de collectivités (écoles communales, home du Cpas, …).
*Maintenir des outils de transformation (abattoir…) et de distributions (marchés…).
*Encourager toutes les cantines de la commune à améliorer leur offre de repas.
*Soutenir l’installation de jeunes agriculteurs et agricultrices (terres agricoles communales…).
*Informer le public sur les enjeux et les leviers d’action.
Je pense que cette situation de surabondance est très fragile au regard des changements en cours (climat, biodiversité…).
C’est pourquoi au niveau des instances européennes, nationales ou même communales nous ne pouvons pas nous permettre de penser que tout va bien et que de toute façon le ‘Marché’ s’occupera de remplir nos estomacs.
Il faut dès à présent préparer l’avenir, en encourageant la production et la consommation d’aliments locaux de qualité et en privilégiant des pratiques solidaires respectueuses de la nature et des hommes.
Dans ce sens, au niveau communal, de nombreuses choses doivent être poursuivies et amplifiées :
* Être à l’écoute des acteurs « de la fourche à la fourchette » : les producteurs, artisans, commerçants de notre territoire ont de l’expérience, des idées et des besoins. Consultons-les!
*Favoriser les productions et les outils locaux : modifier les cahiers des charges pour mieux approvisionner les cuisines de collectivités (écoles communales, home du Cpas, …).
*Maintenir des outils de transformation (abattoir…) et de distributions (marchés…).
*Encourager toutes les cantines de la commune à améliorer leur offre de repas.
*Soutenir l’installation de jeunes agriculteurs et agricultrices (terres agricoles communales…).
*Informer le public sur les enjeux et les leviers d’action.